Le Féminisme, partie II
Tiens le bonjour Claude,
Je pensais à toi aujourd’hui. Il est juste six heure du matin. Je me lève assez tôt. J’ai pensé t’écrire une petite note. Je suis paresseuse comme tu vois, je t’écris de mon ordinateur. Je voudrais tant être plus proche de toi. Si tu savais comme on se ferait des petits soupers. On se visiterais je suis certaine. Tu sais le passé me reviens souvent lorsqu’on demeurait à Saint-Hilaire. Tu avais probablement raison de partir. Sauf que cela m’a fait un grand vide. Je reviens la dessus, tu vas voir, je vais te raconter ce qui se passe ici. On dirait que ce que je vis comme justice c’est ça, lorsque les enfants était petits et la famille autour. Dans mes appartements à Saint-Hilaire. Tu sais la vie est petite parfois. Ou est-ce qu’on se loge touche souvent à ce que l’on doit vivre vraiment. Tu sais que j’étudie la géographie. J’ai eu des professeurs, entre autre une professeur en photo qui enseigne parfois ici. Elle habite la-bas. Les communications nous rattache au connu lorsqu’on étudie et on répare. Pour avoir de bon souvenirs et surtout pour se raconter nos histoires comme il faut. Elle est bien gentille aussi.
Saint-Hilaire a bien changé. Ils ont construit un hôtel cinq étoiles avec ce que tu te souviens du Manoir Campbell. Tu sais la vielle bâtisse qu’il y avait juste dans la fenêtre, juste sur le bord de la rivière. Ils ont eu pas mal de misère avec leurs services. Parce que c’était des artistes qui habitaient ce Manoir. Moi je trouvais ça bien romantique cette bâtisse.
En tous les cas. Aujourd’hui, je m’aperçois, que tous ce que j’ai sauvé des enfants, de leur jeunesses, mes souvenirs viens de là. Tout mon travail probablement, les gens, ma vie de la-bas, s’amène ici. Nous sommes à peu près une heure de trajet de Saint-Hyacinthe. Saint-Hyacinthe est tout, tout près de Saint-Hilaire. Sur la rive-sud mais autrement. Ça me fait penser, que je devrais un bon dimanche aller faire un tour, juste pour prendre quelques photos. Je suis allé chez mon dentiste quelques fois. Mais je n’ai pas passé par Saint-Hilaire.
Vois-tu. Lorsque tu es parti toi de là. Moi par après je suis parti vers Saint-Hubert, et je suis revenu par ici. J’étais avec un copain. Il s’était acheté une maison à Saint-Jean-sur-Richelieu. Nous sommes aussi à une heure de là mais vers Montréal, à peu près une demi heure de la ville. Je te situe encore, nous sommes situé dans le milieu, entre Montréal et Sherbrooke. Tu te souviens d’Acton Ville. Bien nous sommes à une trentaine de kilomètre de là. On est de ce qu’ils appellent les Cantons de l’Est, « Eastern Townships. » C’est très beau les histoires que je découvre de la région. Je suis certaine que t’apprécierais voir ça. Beaucoup d’endroits a passé au feu. Je vois des photos et j’écoute les gens des environs. Des étudiants de l’Université ici. C’est un monde qui a bien évolué différemment Tu sais « oncle Robert », puis maman et leurs histoires de jeunesse. Je retrouve tout cela ici. Mais tellement différemment Claude. Dans une nouvelle génération que je ne comprends pas. J’ai des petits bouts ici et là. Mais le feu fait des ravages, il faut croire sur le passé. Il n’y a rien que les écrits et les photos qui restent.
Je voudrais te décrire un peu comment les gens sont. On pourrait s’en parlé. Parce que tu as connu oncle Robert autrement toi. Il avait beaucoup de messages à nous laisser. De tout son travail qu’il a fait dans sa vie. Avec toutes les raisons de ce qu’ils ont fait entre amis. Tu sais avec maman et papa. Ensuite les histoires que maman essayait de nous raconter avec Valley Field puis son père et grand-maman. Je suis passé par Salaberry de Valley Field, l’été qui vient de passé. Pour faire un tour d’auto. J’aurais aimé prendre un peu plus de temps pour trouver ou est-ce que grand maman et notre grand-père se sont rencontré. Voir aussi ou est-ce que maman doit retourné. Moi je trouve qu’on est bien lorsqu’on rentre dans la ville. Tu sais l’air, est bon. Il n’y a que des ponts à traverser, lorsqu’on se rend la-bas. Il faut attendre jusqu’à une demi heure pour la lumière verte.
Bon je reviens à mon histoire. Donc je te parlais que le passé dans un sens nous reviens. C’est qu’on a vécu pas mal de justice avec l’Ontario. Avec les histoires de séparation dont j’ai subis. Saint-Hilaire et les environs étaient rendu ou est-ce que les garçons ont passé leurs jeunesses. C’est un peu normal. Je n’y était pas. Je me fou un peu de ce qui a pu ce passer là-bas aussi. On est plus réaliste que ça de penser à des lieux. C’est seulement après, en pendant certaines études que j’ai constaté qu’il se faisait des justices. Mais encore là on n’a jamais suffisamment de preuves. Tu vois entre ce que les gens pensent et vivent et la réalité. Moi je comprends plutôt que c’est juste que certaines régions d’ici ont évolué autrement. Avec toutes les crises économiques que l’on vit. Cela ralenti le processus d’évolution.
En tous les cas. C’est une belle histoire que je vis avec l’Université et ce dont j’étudie. Parce que mes petits dessins me font faire des chemins d’un passé avec les connaissances que nous avons. Cela ne paraît pas Claude, mais on a subit nous la génération au milieu qui était assez consciente de comprendre un peu maman et les descendants avant nous. Peut-être que l’on a manqué notre coup dans la vie à vivre comme il faut. Mais c’est comme cela lorsqu’une région ne vit pas ce qu’elle doit vivre. Je veux dire par là sa justice. Oncle Robert à passé sa vie à enseigner, et à rejoindre les deux bouts avec ses amis à lui. Donc nous, d’autres pères Blancs comme il les appellent Son évolution de travail avec l’Afrique, Rome et juste le petit peu que l’on sait. Mon héritage dont je n’ai jamais reçu, était ces secrets. Qu’il fallait rejoindre ces familles là. Afin de leur raconter ce que nous savons. Ce n’est pas beaucoup Claude. Mais nos histoires à nous tiennent debout. Car nous avons réellement connu nos parents, ce qu’ils ont vécus et leurs amitiés. Même si on était très jeune. Ce sont ces histoires là que l’Université veut repêcher. Ce sont encore les pères Blancs qui font du travail ecclésiastique sur Internet même pour communiquer entre eux. Ce n’est que par l’amour réel qu’ils peuvent identifier un présent. C’est dans mes dessins que je réussis un peu plus à comprendre ce que j’aurais pu faire comme travail dans ma vie. C’est peut-être pour cela que j’aime les gens. C’est que je voudrais tant leur dire, qu’ils n’ont pas été eux-mêmes. Parce qu’ils se sauvaient de désastres canadiens par l’éducation. C’était presque un monde communiste dans le temps ou est-ce que maman et son enfance vivaient. Ce sont des secrets de famille. Si on nous traitait mieux on pourrait mieux le travailler même dans les Universités. Parce que finalement ce sont des compréhensions presque intime.
J’aurais bien aimé ça que t’es un ordinateur qui puisse te faire visiter d’autres endroits. On pourrait parler cela. C’est de valeur que je ne puisse pas parler à Louise. C’est certain qu’on se comprend un peu je suis certaine. Mais ce n’est pas pareil que de ce fréquenter, ou même de s’écrire.
Tu sais je ne suis pas beaucoup mieux que toi Claude. On ne m’a pas vraiment aidé tu sais. Je n’ai pas été chanceuse avec les compagnons dans ma vie non plus. Il m’aurait fallu un bon mari, pour travailler tout ceci. Mais la famille est importante aussi. C’est qu’on se perd lorsqu’il nous arrive des désastre. Puis la nouvelle génération bien c’est foutu.
Je voulais te dire cela aussi. Je perds mes enfants. Maintenant c’est certain. Je n’ai plus de courage de me faire traiter comme cela. Je les aimes c’est certain. Mais je n’ai pas ce que je voulais pour moi dans ma vie. Je me revange avec ce que j’ai appris. D’une manière de parler. Même mon travail est foutu, pour moi. Je ne suis pas ou est-ce que je voulais être. Parfois je pense que je le suis. Mais je ne peux pas faire ce que je dois faire. On ne peut pas rester tout seule dans la vie. Claude je te dis cela pour vrai. Même si on fait juste se le dire. Ce n’est pas juste la vie, tu ne trouves pas.
Je préfère être reconnaissante avec ce que j’ai quand même. Avec l’éducation dont nous avons reçu quand-même. Il y a des gens qui ne comprendront jamais l’importance d’une vie dans leur vie. Tu es très reconnaissant à ta manière aussi. Je l’ai remarqué. Je t’aime bien mon frère. Je me dis que même si je ne reçois pas de la famille ce dont je devrais, c’est à moi de faire ces efforts là. Je les reconnais ces efforts du passé entre nous Claude. Je veux te dire ça.
Ça me fait du bien de t’écrire. Je devrais encore faire plus d’efforts. Je reste occupé avec mes affaires. Je me dis tout le temps avec plein d’espoirs, qu’il va se passer d’autres miracles, d’autres circonstances, qui pourrait améliorer notre sort.
Alors j’espère que cette nouvelle année te permettra de recevoir un ordinateur, qui te permettrais d’aller sur Internet. Nous visiter, et jaser un peu plus de tout ça. Cela serais tellement agréable. Moi aussi je fais dur parce que les outils avec lesquels je travaille sont cassé et ont toujours des défectuosités. Mais au moins je me débrouille. Tu pourrais aussi. Je ne sais pas comment faire pour le faire d’ici pour toi.
Alors je te souhaite de Bonnes Fêtes Claude. J’espère que la vie te comble quand même.
S n o w f l a k e s
@
M o n
P i e r r o t