S n o w f l a k e s @ M o n P i e r r o t

Tu me demandes d'ou tu viens. Qui est ton père. Qui sont les Socquié(s). Sûrement tu me poses beaucoup  d'autres questions. Comme pourquoi sommes nous séparé. Je pense que je ne voudrais rien te cacher. Je peux te dire par contre qu'une maman qui est séparé de ses enfants, risque d'être malade. Parce qu'une mère doit nourrir son enfant. Comme le premier jour de sa naissance. Elle apprends à aimer un nouvel être humain, un nouveau né. Elle apprends ce qu'est une mère. Même si elle le sait déjà. Même si elle a eu d'autres enfants. Elle doit recommencer parfois. D'apprendre à changer des couches, c'est facile. Mais d'apprendre à reconnaître son enfant, c'est différent. Nous ne sommes pas parfait, ni en tant que parent, ni en tant que mère. Ma mère m'a dit que j'aimerais cela une fille. J'avais bien mes doutes. Tu vois parce que j'ai joué au soccer avec des garçôns, tes frères. Ce n'est pas facile d'apprendre c'est quoi des garçons non plus. Ce n'est pas facile d'écrire cette lettre. Ce sont tes frères. Ils sont maintenant des hommes et vivent tous les deux dans une autre province, l'Alberta. Ils sont maintenant  presque tous deux bien mariés et tu as des neveux. C'est drôle comme les différentes générations changent. Ces enfants là te ressemblent. Ils ont les yeux foncés. Ils sont trop loin pour moi de les voir souvent. Tu as vu tes frères la dernière fois en même temps que moi lorsque tu avaits quatre ans et d'autres fois tu étais encore qu'un nourisson.  Ils aimaient bien jouer avec toi. Ils voulaient presque prendre ma place. C'était amusant. Vous aviez de grands plaisirs à vous faire des grimaces.

Depuis que tu es toute petite nous avons habités quelques beaux logements de la ville de Montréal. Tu es né à l'hospital Brome-Missisquoi-Perkins dans les Cantons de l'Est. Cet hôpital dans les  occupe une grande surface. Elle est entouré de montagnes et de bois. Je vis encore dans la région depuis que nous sommes séparés lorsque tu as eu tes cinq ans. Ma seule ressource était de revenir ou tu es née. Je voulais me cacher pour réfléchir. J'ai tout travaillé cela pendant cinq mois lorsqu'on t'a retourné en ville. J'ai tout fait, tout préparé, rencontré tout le monde qu'il fallait pour te protéger du mieux que les autorités le pouvait. Ils ne pouvaient rien faire qu'on disait.
Cela est très long pour attendre un enfant. Tu sais on a toujours un espoir. Parce que tu es en vie. Je voudrais te reprendre dans mes bras et te montrer encore comment c'est. Qu'est ce que cela veut dire comprendre avec sa vraie famille. C'est normal. Tu devras avoir une grande confiance dans ton coeur. Faire un pas un en avant de l'autre pour revenir chez-nous.
Je suis retourné à Montréal pour étudier aussi encore à un niveau primaire dont une école pour adultes. C'est que c'est très bon pour la santé. J'ai reçu beaucoup de services à docmicile lorsque tu étais toute petite. Je devais réapprendre à nourrir un bébé. Nous, nous sommes promené en carosse en faisant de longues marches dans la ville. Nous avons prient le "métro», l'autobus pour aller aux marchés, aux fruiteries, à la fromagerie, chez le boulanger chercher notre pain du dimanche. C'était toujours la fête avec toi. J'ai appris ce que je croyais savoir. C'était tellement différent.

Le pain frais le dimanche. à cinquante sents la pièce. J'étais bien amusé de découvrir moi-aussi la grande ville sous un oeuil différent que celui d'une étudiante dans les grandes Universités. Nous avions aussi beaucoup d'amis. Nous allions visiter ton arrière grand-mère, Rose-Anna Paris, d'ou vient aussi notre nom de baptème à toi et le mien aussi. Elle t'avais bien adopté. Elle avait dans les 95-97 ans. Elle était toute petite. Elle avait un bon caractère et aimait notre petit chien. Tu as rencontré aussi ta grang-mère, Fernande Socquié. Elle vit encore à Montréal. Nous avons beaucoup de famille dans la grande ville de toutes les cousins de ma mère, de ma grand-mère, et de leurs descendants. Nous avons avons tous des liens communs qui nous relient dans l'histoire et les écoles aussi. Pour que l'on puisse se reconnaître. Tu as vu ton grand-père qui nous a rendu visite de Vancouver en Colombie Britannique, de l'autre coin du pays. Si tu aimes la géographie tu regarderas les cartes pour voir comment c'est grand notre pays.

Tu avais trois ans lorsque tu as grimpé les cordes d'un jeu d'un parc d'enfant. Tu est une grimpeuse, j'ai du t'apprendre très jeune à grimper avec sécurité. Tu courrais beaucoup lorsque tu as commencé à marcher. Tu as eu ta première byciclette à trois ans. Il a fallut t'apprendre d'arrêter aux coins des rues Tu aimais jouer à beaucoup de jeux et surtout tes préférés était la lecture de livres. Tu avais déjà des préférés. Lorsque tu entendais ma voix te raconter l'histoire de Zébulon, Tu riais presque aux éclats de m'entendre prononcé ce nom. Nous avons acquis une bibliothèque rempli de tous les livres d'enfants que l'on pouvait trouver. Ton dessin animé préféré c'est Garfield le chat. Je les ai encore. Je m'étais promise aussi qu'un jour ou j'aurais une fille , j'apprendrais à coudre et lui ferais des robes.  Je brode et en confectionne encore. Mais tu n,est pas présente. C'est un amusement de fille. Nous avons joué à la »dame» à toutes les occasions qui nous permettais de porter nos chapeaux et se mettre un peu de rouge sur les lèvres. Tu aimais beaucoup te faire photographier et surtout lorsque je te dessinais, c'était un vrai jeux pour toi de poser. Toi tu aimais dessiner sur les murs. Tu voulais que je t'écoutes. Il a fallu que je réapprenne complètement mes techniques, et nous avons appris à dessniner ensemble à nouveau. Je faisais de la peinture lorsque tu étais bébé. Même si je prenais tout mon temps, pour étudier ce que je faisais. Tu criais. Tu voulais dessiner avec moi.

Nous adorions le coloriage aussi. Tu as fréquanté à demi jours et seulement  quelques jours par semaine des centre de garderie. Nous avons essayé plusieurs endroits. Je ne travaillais pas encore et étudiait seulement qu'à demi jours. Je voulais passer tout mon temps avec toi. Je voulais découvrir tout avec toi. 
Nous avons eu un chien dont nous avons promené tous les les jours pour ses besoins. Nous avons eu un chat, et en grossesse nous avons courru chez le vétérinaire à l'autre bout de la ville. On pensait notre chat de malade. Cette fois là c'était vraiment drôle dans le "métro. Nous aimions faire ces randonnées.  Nous aimions aussi aller ceuillir des fleurs dans des coins non habité par la construction. Je préfère la campagne et les montagnes. Tu aimerais cela. 

Les jours de Fêtes c'était des grandes joies de te voir avec tout ces cadeaux. Je pense que j'étais plus amusé que toi. Les poupées on en avait de toutes sortes. Grand-mère aussi aime les poupées. Nous en avions en chiffons, en laines, d'autres remplies de sable et finalement "les barbies. Je n'avais jamais joué aux barbies autant qu'avec toi. Le dimanche nous allions à l'école pour enfants.  On t'aime bien. Nous avions nos petits amis de l'Églises. Nous habitions juste à coté. Nous pouvions voir le pignon par la fenêtre de notre cuisinette. Ce que je voulais c'était te t'envoyer dans une école afin que apprennes l'anglais aussi, la musique et la danse. Je t'appelais ma joueuse de piano avec tes longs doigts. Tu courrais partout. Il te fallait de la viande au petit déjeuné.
Enfin je ne sais pas quoi tout te raconter. Les vraies vérités tu vas les découvrir dans tes études, dans ta vie. Pour ce qui est de t'aimer, nous nous aimons parfaitement. Ce sont des circonstances dont nous devons rebâtir, car un bébé ne peut pas se défendre tout seul. 

Nous avions visité quelques endroits déjà. Tu aimais tellement courrir, que je me disais que tu pourrais apprendre le piano, c'est mon préféré aussi.  J'allais à des séances de Yoga, et tu trouvais cela très amusant nos exercises. Nous aurions pu pratiquer pour apprendre ce qu'est le ballet.   Mes espoirs ont un peu échoués lorsque tu as été séparé de moi.

Cela fait huit ans maintenant. J'ai fait ce que j'ai pu pour communiquer avec toi, avec tous ces services. Voila que je recois une invite a répondre a quelques questions de ta part. Si tu remarques la date. On a réussis cela. J'ai écris cinquante six milles lettres depuis cette demande. Je ne voulais pas me tromper. Et puis tu vois on ne me comprends toujours pas. Je dessine toute sortes d'affaires pour mieux me comprendre moi-même. Alors c'est facile se faire juger. J'ai préparé quelques pages et liens internet pour que l'on se rejoigne avec des adresses. Imagines-toi. Tu as plus que l'âge de raison. Avec tout ce que je te racontais lorsque tu étais bébé. Tu en connais plus que beaucoup de ton âge déja. Tu vas voir tout va se placer. C'est ce que je souhaites. C'est la, la raison pourquoi j'infiltre quelques communications dont j,avais préparé pour nous. Afin de nous faciliter la tâche. Tu es mon enfant. Les chemins dont je dois prendre pour te rejoindre, enfin nous comprendrons bien un jour comment s'embrasser. Alors avant que l'on nous critique encore. Voici un peu de tout ce dont j'ai préparé. Alors comme cela il feront leurs dégâts publiquement.

Pour toutes les autres questions, mon tendre bébé d'amour, je crois que c'est ta mère qui a besoin de réponse. Si on jouais encore.

Je t'aime mon enfant, cocotte.